J’aime le mois de mai. Le mois des premières: Pas celles sur la Croisette à Cannes. Que non! Les premières chaleurs à saveur estivale. Retrouver mon balcon où je me fais dorer la couenne. Les fleurs, les unes après les autres, qui embaument et chatoient mes promenades. Mais depuis des lustres il y a une tradition que je perpétue. Lors de mes séances musicales j’utilise un vieux chant québécois que je brasse d’un bord à l’autre: »C’est dans le mois de mai »
Je suis moins enclin à créer de nouvelles pièces. Passant plus de temps à l’extérieur moins de temps assis au piano. Mais quand cela arrive, l’utilisation de ce thème archi connu pourra peut-être débroussailler un nouveau sentier.
Pourquoi ce manque d’ardeur créatrice? Je ne suis pas comme la cigale de monsieur de la Fontaine, je n’attends pas l’été. Après un long hiver et un printemps qui tarde souvent à venir. Le contemplateur en moi a besoin de passer ses après-midi à regarder les nuages traverser le ciel, laisser les oiseaux m’enchanter de leurs trilles ou faire la sieste bercé par une douce brise.
Et comme le notait un écolier après la lecture de la fable susnommée: » La cigale elle sait chanter et jouer de la guitare. Pas la fourmi. »
Savoir mettre où il faut ses valeurs existentielles.
Comme vous le constatez cette procrastination se prolonge en juin. On verra pour juillet et plus tard s’il le faut.
Enregistrement »live » sur Sonar Cakewalk, Clavier Korg, impro aux thèmes connus. Une seule prise.
Pour les puristes je me promène entre le ton de mi et sa relative mineure do#. Celles et ceux qui connaissent mes sparages musicaux vous diront que ça se ressemble. L’improvisation se fait surtout par les ponts (bridges) d’une mélodie à l’autre. L’itinéraire choisi est aléatoire. C’est la joie de l’impro… découvrir de nouvelles avenues et parfois des thèmes surgissant de nulle part. Le tout un peu comme l’image qui suit, un mélange se voulant harmonieux.
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