Publié par : Jacques Grégoire | 2013/03/24

Chronique dominicale de ma fenêtre ensoleillée…

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J’aime tellement ces dimanches matin où le soleil entre à pleines fenêtres. Dans tous mes chez-moi ces dernières années, les réveils et petits déjeuners  lumineux m’ont rempli, me remplissent de joie, de bonheur, de reconnaissance d’être là tout simplement.

Ajoutez à cela  l’écoute d’Espace Musique ou autres chaînes de musique surtout classique.   Comment ne pas se sentir entièrement ouvert au bonheur? Parce qu’il faut s’offrir au bonheur, comme on accepte l’amour dans un couple.  Mais  surtout,  il n’y a rien d’égoïste de se souhaiter de l’allégresse, sentir battre la vie dans ses veines, comprendre que le moment vécu soit plus souvent qu’autrement notre paradis sur terre.

Hier comme demain n’existe que par le présent. Mes expériences passées ne me commandent aucune nostalgie ou si peu. Et ne me demandez pas d’attendre après une vie meilleure à la fin de mes jours.

Les religions offrant une vie éternelle pour notre âme firent le plein de croyants pendant ces siècles où le quotidien se vivait très souvent dans l’ indigence. Pensons au Moyen-Âge… Famines à répétitions, différents maux sans soins efficaces: dentitions avariées, membres brisés, problèmes de visions etc. Pandémie comme la peste, les guerres ou les croisades  décimant la population. Je n’affirme pas ici que la vie en ces temps révolus ne fut que peines et misères. Depuis la nuit des temps l’humanité a toujours su s’approprier du bonheur dans ce que la vie lui offrait. Cette  vie cependant semblait plus facile à supporter la sachant provisoire et que la récompense pour ces souffrances viendrait après la mort.

Pourquoi ce détour religieux? Parce que je crois moi aussi. Je crois en un paradis sur terre malgré tout le mal que nous lui affligeons cette belle Terre. Dans les différentes écritures sacrées ou bibliques, la définition de ce que serait la vie promise dans l’au-delà et autres Shangri-La, ressemblent très souvent à notre civilisation actuelle… Remarquez qu’au Siècle de Lumières quelqu’un aurait pu avoir aussi la même opinion de son époque.

Et voilà! Je vis mon paradis sur terre sachant qu’au moment de mon dernier souffle ce sera le néant définitif. La vie m’a offert une autre certitude: celle de savoir que jusqu’à la fin,  la musique fera partie des joies que j’aurai et que je souhaite partager autant que faire s’entendra.


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