MOTS DITS et GARDE-NOTES

J’écoute en boucle depuis quelques jours les oeuvres  d’Arvo Part. Compositeur estonien dont on fêtera le 90ième anniversaire le 11 septembre prochain. On  l’associe au mouvement minimaliste.

 Quand j’improvise au piano les notes souvent se bousculent au portique.  Il n’en sera rien dans l’enregistrement mis en ligne aujourd’hui. 

Aucune improvisation ici. Dans le ton de sol mineur que j’essaie de maîtriser avec rythme et tempo assez lents. Moins de notes utilisant un letmotiv  plutôt qu’une ligne mélodique.

J’aurai passé les derniers jours à laisser cette influence balte percoler. 

Une interprétation avec un phrasé répétitif où il me fallut mettre les bonnes notes aux bons endroits. Ce fut une succession d’essais-erreurs. Aucune partition, que mon oreille relative. 

Le bonheur de jouer de la musique. De pouvoir créer, partager en remerciant ceux et celles qui nous influencent. 

Enregistrement et mastering: Cakewalk Sonar de BandLab Clavier: Yamaha MX88 voix Mellow Grand

Toujours en recherches technico-musicales. La petite improvisation que vous entendez me servit à mieux calibrer la stéréophonie dans son ensemble.
Trouver ensuite pour le piano un environnement sonore adéquat. Les différents effets que j’utilise en offre toute une panoplie.

On peut se retrouver dans une cathédrale, une salle de concert vide ou comme pour cet enregistrement une salle de pratique.

Probable que le son est meilleur que celles de soeur Léontine, ma prof de musique fin primaire.

Thème connu qui tente de se camoufler.
« Trois fois passera » En pensant aussi au titre du roman de Jacques Brault que je devrais me procurer.

Je vous propose une pièce qui se veut la synthèse des connaissances que j’ai de mes différents bidules musicaux.
Bien sûr c’est encore plein d’améliorations à effectuer.
Ma réalité d’improvisateur se voit confrontée à l’obligation d’un cadre si je veux ajouter des instruments.


La  basse, l’assise fondamentale sur deux intruments enregitrés simultanément.

Utilisation de l’Arpégiateur qui commence à livrer ses secrets.

Il n’y aura que deux autres instruments pour former un trio qui n’en est pas un, à cause de l’utilisation des 2 basses.

Premier jet, les basses et ensuite un son de clavier plus aigus pour différencier du son de piano avec le résultat que vous entendez.

Il y aura eu l’ajout des différents effets de reverb, de compresseur ou de panoramique.
Voilà pour la technique.

Pour le musicien des pas de plus vers des pièces s’améliorant en qualité.
Et possibilités d’enregistrer des impros à plusieurs instruments et plus rapidement.

De mon fauteuil préféré, je me laisse enchanter par cette luminosité spécifique au mois d’août. Mois d’août avec aussi son cortège de retour au boulot, aux études, de voyage ou du chalet. Cela devrait me bercer de mélancolie.
Il n’en est rien. Pour le casanier impénitent que je suis ce ne fut toujours que le retour à la normale.
Plus maintenant car je suis contraint au non retour à cette réalité.  Je suis devenu attaché au quotidien perpétuel.
Pour beaucoup ce serait l’enfer.
Pensez aux adeptes du voyage, de la randonnée, des sorties aux spectacles ou autres évènements de foule.
Des activités qui me donnent le tournis et me font rager devant les turpitudes du genre humain.
Serais-je atteint de misanthropie?
Peu m’importe et surtout ne tentez pas de me guérir.
Je prolongerai bien cette réflexion un moment donné.
Mes doigts on besoin de leur dopamine musicale.

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Impro musicale pleine de doutes se terminant en tentative de haïku.

Hésitations pour le ton, pour la modulation ou pour un thème au diapason.

La première impro quand je m’assois au piano, n’a souvent que le ton pour débuter. Ici do dièse mineur.

Évidemment les thèmes connus vont surgir mais comme ce matin, probable qu’une influence d’Arvo Pärt s’y est invitée.
Il n’y a ici aucun réchauffement.
Directement du cagibi entre mes deux oreilles vers mes doigts traversant le brouillard de mes pensées à peine caféinées.