Des phrases comme un chapelet de clichés
Que j’égrène sans chaleur
Avé sans madone destinée.
Joie morne tissée de grisaille
Poètes de mes souvenirs
Qu’êtes vous devenus.
Fenêtre sans givre
Compteur de kilowatts
Et coupe froid m’y oblige.
Une masure où périssent
Rêves et utopies figés
Dans le désintérêt glacial
Même une opinion âpre
Revêche serait saluée.
Solitude non obligée
Quatre murs volontaires
Pour m’y contenir.
Que chaque mot-phrase
S’envole et franchisse
Mers et déserts d’ignorance.
Petite impro sans prétention… Une pièce mieux formulée remplacera celle-ci
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